mai 9, 2015 at 8:26
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Un groupe de chercheurs scientifiques américains a perfectionné un dispositif capable de contrôler l’impulsion de la pensée dans le cerveau humain. Le dispositif peut commander la pensée de toute une population, à une grande distance. D’autres puissances cherchent à contrôler le dispositif diabolique, baptisé Handley, qui sera mis en exécution dans une localité australienne. Diverses dispositions sont prises pour assurer la réussite de cette invention. Film rasoir à double action sauf si l’on est passionné d’histoires à dormir debout, d’intrigues espionnes compliquées et de justifications psychologiques qui atteignent des sommets nirvanesques. Seul frisson pouvant être partagé par tous si l’on s’oblige à y croire : l’idée de pouvoir contrôler la pensée humaine. Autre chose : dans la lignée des films d’espionnage et, pour les spécialistes, «Les espions meurent à l’aube» est plutôt d’un bon rapport qualité action/prix du danger !
Pour la quatrième fois, voici l’inspecteur Harry Callahan, le bien nommé dirty Harry. Ce pauvre défenseur de l’ordre, comme à l’accoutumée, se heurte à l’hostilité de ses supérieurs (dont la mollesse extraordinaire va jusqu’à exiger de lui le respect de la loi !) et de la presse de San Francisco (dont on sait que le but suprême est de protéger les voyous et autres hippies drogués contre la malveillance d’Harry). Maniaque du magnum, l’inspecteur est envoyé par ses chefs dans une bourgade côtière où un meurtre a été commis par deux balles : l’une dans la tête, l’autre dans les testicules. Cette amusante méthode fait tilt dans le brillant cerveau d’Harry. L’enquête serait vite résolue si le commissaire de San Paulo ne lui mettait continuellement des bâtons dans les roues. Harry, qui a fait la connaissance d’une beauté fatale (Sondra Locke, Mme Eastwood à la ville) assemble les pièces du puzzle envers et contre tous… Dernier avatar d’une série qui a propulsé Clint Eastwood au sommet du box-office, «Sudden impact» a été produit et réalisé par l’acteur lui-même. Avec secret de Polichinelle et violence racoleuse, c’est une production qui vole plutôt bas. Beaucoup moins intéressant que ses autres films comme «Bronco Kid» ou «Honkytonk man».
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